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Des activités ludiques et sportives en accord avec la nature à pratiquer dans les Calanques. Le kayak permet de découvrir au ras de l’eau les falaises, les îlots et leurs secrets…

Les professionnels

– CLSN, 04 42 01 80 01.
– École municipale de voile, 04 42 01 16 65.
 
 

Ce sport connaît un engouement croissant dans notre région bien que le terrain soit difficile et une partie des calanques interdites à l’année : Port-Miou car c’est un domaine privé et la zone de Luminy côté Marseille. Les interdictions de circulation restent bien évidemment valables pour la période estivale y compris dans « l’arrière pays » comme les pistes des Janots. Il est donc préférable et judicieux de pratiquer cette activité plutôt en hiver ou aux intersaisons, le climat, la fréquentation, la réglementation, étant plus favorables pour parcourir la région en toute quiétude…

À lire

– " VTT région Marseille-Toulon " de S. Cutajar et P. Nicolas aux Éditions Edisud.

Informations et sorties organisées

– Méhari Club de Cassis, 04 42 01 97 20.
 
 

Un seul site répertorié, près du sémaphore du cap Canaille avec un atterrissage délicat au lieu même du décollage. Voler au cœur des Calanques serait extraordinaire mais les quelques tentatives se sont soldées par des attéros fracassants et quelques jours d’hôpital…
 
 

Comme tout massif calcaire qui se respecte les Calanques sont un véritable gruyère. 
Malheureusement pour les spéléo « classiques », la plupart des réseaux intéressants sont aujourd’hui noyés et nécessitent une exploration en plongée souterraine, souvent longue, profonde et risquée. 

L’émergence de Port-Miou descend jusqu’à – 145 m de profondeur avec un développement de 2 700 m, celle du Bestouan, située juste à la sortie du port de Cassis se développe sur 2 740 m.

La plus connue, la grotte Cosquer, découverte jusqu’à son extrémité en 1991 par le plongeur Cassidain Henri Cosquer, se développe simplement sur 200 m mais avec une entrée par 36 m de profondeur. À ce jour, l’entrée est condamnée par une grille afin d’en protéger les fresques préhistoriques.

Dans le massif des Calanques, seuls quelques « trous » s’explorent classiquement : l’aven des Quatre-Trous (ou des Marseillais) descend jusqu’à – 173 m et l’aven de la Gorguette jusqu’à – 130 m.

Les réseaux les plus intéressants sont situés « en face » dans les falaises Soubeyrannes. « Le Grand Draïoun » se développe sur plus de 2 km, traversant presque de part en part le cap Canaille. D’autres grottes s’explorent également : la grotte du 14 juillet, du pendule, de Far de Loup, Lumière, du Sémaphore, des Émigres et celle des Espagnols. Certaines sont d’accès facile est servent même souvent de lieu de bivouac. D’autres, dont les entrées sont situées en pleine falaise, ne sont accessibles qu’après une escalade ou une descente en rappel.

• À lire :

– " La Ciotat, grimpe et rando verticale " de P. Coquillon, C. Gaillard, E, F et G. Neulet et D. Gorgeon par Aventures Soubeyrannes et le Comité départemental 13 de la FFME,  04 42 66 35 05.
 
 

Cassis n’est pas la capitale mondiale du surf, mais possède quelques spots intéressants lorsque les conditions météorologiques le permettent (vent de sud, ouest et fort vent d’est) Il faut toutefois noter que la période estivale n’est pas la plus favorable au surf. La plage de l’Arène, au pied du cap Canaille est le spot de Cassis !
 
 

À défaut de vagues rugissantes vous pouvez glisser sur la fameuse route des crêtes rejoignant Cassis à La Ciotat par le bord du cap Canaille. Pas mal de vidéos de long-board ont été tournées ici, de plus le revêtement de la route a été récemment refait…
 
 

Sport de boules d’origine méridionale dont le nom vient de l’expression « pés tanqués » qui signifie pieds joints.
La pétanque est une invention récente, mais on peut faire remonter le « jeu de boules » à l’Antiquité. Les Romains inventèrent le « but » ou cochonnet et introduisirent ce jeu chez nous lors de la conquête de la Gaule.
Le jeu de boules devint si populaire au Moyen Âge que Charles V voulut en interdire la pratique aux soldats qui délaissaient trop l’entraînement. La réaction fut telle que le roi dût se contenter d’une réglementation sévère. Malgré d’autres interdictions (par le parlement en 1629 sous la pression des fabricants de paumes, gênés par la concurrence des boules, par le Synode de Paris en 1697 pour les ecclésiastiques, et par le préfet de Marseille en 1870 pour les gardes nationaux), sa progression fut irrésistible. Si la diversité des règles locales a donné naissance à plusieurs disciplines : Lyonnaise, rafle, Boule de Fort…, c’est dans le Midi que le Jeu provençal a conquis tous les villages, pour prendre rang de compétition sportive dès la fin de xixe siècle, la pétanque prenant son essor à partir de 1910.
Au xixe siècle, tandis que roulent les boules Lyonnaises, les Méridionaux se passionnent pour la « longue » ou « Jeu provençal » qui exige les mêmes qualités, mais où les règles sont simplifiées et le choix du terrain « libre ». C’est ce Jeu provençal qui donnera naissance à la référence : la pétanque. En 1927, elle fut codifiée et c’est en 1945 que naquit la FFPJP.

Les expressions populaires : 

Boule devant, boule d’argent !
Boule derrière sert de barrière !
Boule derrière, boule de prière !

À la fin de chaque mène, lorsque vous annoncez le score, vous devez dire le vôtre en premier et celui de l’adversaire en second (si vous gagnez ou si vous perdez).
– « Faire un Naaaaaaaari » : pointer et se retrouver très loin du bouchon.
– « Faire un devant de boule » : pointer en venant se coller devant la boule d’un adversaire.
– « Fais l’effort » : marque d’encouragement pour un coéquipier qui s’apprête à tirer.